Le soleil tant attendu est enfin de retour (on est quand même à la mi-juin) et tous les chalabrois sortent de chez eux pour profiter des fameux rayons qui font baisser la facture de fioul. Un d’entre eux nous a envoyé la photo ci-dessus, prise avec un appareil ultra-perfectionné nommé « aïlpot » (prononcer : aïlpot), dans une rue de la cité que nous garderons anonyme afin de ne pas attirer trop vite la maréchaussée vers l’imprudent coupable de cette utilisation abusive de l’espace public.
Nous croyons savoir que des indiscrétions laisseraient entendre que les préparatifs de la fête annuelle du hameau du Cazal seraient peut-être en pleine préparation. L’image semble même formelle, et nous pouvons nous risquer à dire que la fête sera bien organisée les 19, 20 et 21 juillet prochains sur la place du Cazal (et ses environs), puisque des panneaux ont été préparés et que les trophées de la course de brouettes ont été revernis.
Cette annonce, qui devrait être officiellement confirmée sous peu par le bourgmestre du hameau, apparait comme un soulagement pour les aficionados du plus fameux week-end festif de l’été.
Et gageons que le programme sera aussi pimenté que les années passées. Le vendredi devrait être réservé à la descente en musique des Festejaïres Del Cazal avant le bal traditionnel sur la place. Le samedi, traditionnellement multi-culturel et sportif se terminera bien en apothéose par une mongetado copieuse. Et après un départ calme, le dimanche attirera les foules pour la traditionnelle course internationale de brouettes XVIIème du nom. Une nouveauté est annoncée toutefois : la buvette sera tenue par nos amis du Football Club cette année. Bienvenue à eux, ils devraient avoir du travail.
Le calme du hameau du Cazal à une époque où le quartier voisin des Genêts n'existait pas
Bref, la tradition sera respectée, et le hameau de la route de Lavelanet, si calme tout au long de l’année, deviendra le théâtre d’une fête grandiose le temps d’un week-end. Soyez nombreux à partager la bonne humeur des Festejaïres et n’oubliez pas …
La météo maussade qui sévit depuis plusieurs mois dans le Kercorb encourage tous ceux qui le peuvent à se rendre dans des lieux plus ensoleillés, plus chauds, afin d’enlever de sur soi l’humidité persistante causée par des giboulées continentales tardives qui minent le moral.
Ainsi, quand l’invitation des « Tarabrass » de Fleury a été réceptionnée au secrétariat de la banda chalabroise, il n’a pas été utile de réunir une assemblée extraordinaire pour décider de la réponse. Un OUI général fut prononcé à l’unanimité par l’animateur dévoué Gérard, d’autant plus que les musiciens Pérignanais (et oui, c’est comme ça qu’on appelle les habitants de Fleury) sont des fidèles de la fête au Cazal en juillet.
En ce dimanche 19 mai après-midi, voilà donc partie l’expédition menant à la traversée du département. GPS bien fixé au pare-brise (afin de ne pas rater l’embranchement de Saint-Benoît), Sussu et ses compères mirent le cap à l’Est, vers la belle bleue chère à Charles Trenet (un peu trop vers l’Est d’ailleurs à momandoné). Comme à leur habitude, tout le monde était l’heure dite (!) au lieu de rendez-vous indiqué sur la convocation (!). Et après une petite apéro-répétition générale à huis-clos sur le parking de l’école maternelle, « Entre-Nous » s’est présenté en habits de lumière dans les rues du Village.
La suite du parcours de la banda est plus difficile à retracer. Ce que l’on sait, c’est que les festivaliers du littoral se rappelleront longtemps de la venue des montanols sur leur terre, tant la finesse des mélodies festives entonnées ce soir-là, dans chaque coin de la commune, les a touchés au cœur. Tous les airs du répertoire ont été joués avec brio ; on aurait même entendu des morceaux de carnaval, et certains s’interrogent encore sur la qualité de plusieurs arrangements totalement inédits (d’ailleurs, plus la soirée avançait, plus les morceaux étaient inédits). La prestation s’est conclue au beau milieu de la nuit par un bœuf improvisé avec la banda d’Espalion (12) « Les souvenirs de Nestor », après 7 heures de musique ininterrompue.
(photo : des délinquants à leur sortie de garde à vue)
Pour le reste, quelques indiscrétions laissent entendre que certains musiciens chalabrois seraient passés au plus près de la garde à vue au poste de police municipale (voir photo) et que d’autres auraient eu beaucoup de mal à se lever le lendemain matin (heureusement lundi de pentecôte férié), malgré la vue magnifique qui leur était offerte sur les plages de Saint-Pierre-la-Mer.
Nos musiciens sont allés à Fleury chercher la chaleur le temps d’un week-end. Ils l’ont trouvée. Ils y ont même contribué.
Ci-dessous, leur photo officielle :
Les 20 et 21 mars derniers étaient neutralisés depuis longtemps sur l’agenda officiel de la banda chalabroise, qui a choisi, au grand bonheur des masques et des nombreux spectateurs, de retarder sa tournée nationale afin de ne pas manquer les festivités organisées autour de la réception de Badaluc XLV. Et, pour l’occasion, nous pouvons dire que les protégés du président Serge SIBRA n’ont pas lésiné sur les moyens afin d’assurer une prestation musicale à la hauteur du programme préparé par la nouvelle équipe de festéjaïres Carnavaleux.
Certes, la polémique n’a pu être évitée entre les férus de musique techno, qui composaient la cour de sa majesté, et les défenseurs de la musique traditionnelle desquels nos musiciens font évidemment partie. Mais au final, le jugement rendu par les autorités judiciaires locales a donné raison aux traditionnalistes, qui revendiquent haut et fort que rien ne vaut un bon trémolo de trompette.
Et comme on a toujours dit au sein de l’OPVC : « Un canard, sinon rien ! ».
Quelques photos pour le plaisir des yeux :
(photos : Christian Moralès et Lucie Cnocquart)
Deux fois ne sont pas coûtumes (Cf. article précédent), les musiciens d'Entre-Nous ont à nouveau investi le théatre municipal ce dimanche 10 mars, afin de travailler leur gammes.
En cours de répétition, Maître Romain TROUFU (administrateur officiel du protocole au secrétariat général de sa majesté Badaluc) est venu effectuer un contrôle de routine inopiné, ceci afin de donner son blanc-seing au tempo des "Palauqui", "Sophie" ou "Valses des meuniers" qui seront entonnés sur les cours les 20 et 21 avril prochains au moment du Carnaval. Ne constatant aucune anomalie, l'inspecteur a confirmé que les fameurs airs de fécos seront bien joués à l'heure dite, au grand soulagement du président Serge.
Pour le reste, alerté par plusieurs rumeurs "de source sûre", nos journalistes sont allés en quête des nouveautés 2013. Et nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer que, si les standarts traditionnels sont toujours au répertoire de la banda locale, de nouveaux morceaux auraient été ajoutés. Mais le plus grand secret a été gardé autour de cette nouvelle (soit-disant à cause d'une exclusivité vendue au journal l'Indépendant !) et nos meilleurs reporters sont rentrés bredouilles de leur planque dans la rue de l'abattoir. Gageons que les oreilles attentives des festéjaïres apprécieront le nouveau répertoire dès la prochaine prestation.
Par ailleurs, après analyse pointue des quelques photos que notre paparazzo a pu se procurer (voir ci-dessous), on découvre une nouvelle tête au pupitre des trompettes. La rédaction est "sur le coup" pour déterminer l'identité de ce nouvel élément qui semble, dès la première rencontre, avoir été adopté par les plus anciens.
Rendez-vous au Carnaval !
Eté 2012 au Cazal
En ce dimanche 10 février, les quelques passants qui avait la bonne idée de profiter de l'accalmie météorologique pour se promener dans Chalabre, ont cru entendre quelques sons étranges provenant de la rue de l'abattoir.
Ce qui se sont tenus éloignés de ces mélodies inactuelles (ce n'étaient pas des sons de saison) ont pu croire, en rentrant chez eux, que la vieille salle connue de tous avait repris son activité cinématographique. Mais les quelques uns qui osèrent s'en approcher n'ont pas manqué de reconnaître les ritournelles entrainantes de nos musiciens favoris.
En effet, une fois n'est pas coutume, la banda chalabroise « Entre Nous » répétait ses gammes dans la salle commune, qui résonnait encore des « quines ! » laissés sur place la veille par le loto des pompiers.
Autour d'un casse-croûte suffisamment copieux pour éviter tout risque d'hypoglycémie, les virtuoses locaux ont minutieusement travaillé l'essentiel de leur répertoire, en préparation des rendez-vous importants de la saison qui s'ouvre. Et ce fut un travail profitable pour tous. Le plus que centenaire sax' baryton de Frédéric, dont les graves font encore vibrer les carreaux de toute la rue, a parfaitement répondu à la trompette mexicaine de Jérôme, toujours encline à sonner « La cuccaracha ».
Les percussions n'en furent pas en reste, avec la baguette agile d'un Aymeric toujours aussi motivé (NDLR : avec l'âge, il parait que son tonton a la baguette de moins en moins agile). On a même vu un jeune impétrant se frotter aux saxophonistes les plus expérimentés dans l'espoir de se faire une place aux vents nouveaux.
Il manquait toutefois le souffle d'Émilie pour compléter les cuivres, empêchée par un impondérable fâcheux survenu durant le trajet.
Enfin, tout cela nous laisse augurer des bonnes soirées festives pour le carnaval prochain ou autre fête au Cazal. Gageons qu'ils seront là, jeunes et anciens descendants de l’OPVC, pour contribuer à l'animation de notre village. On compte sur eux.
Un défi de taille attendait la banda « Entre Nous » au moment de son arrivée à la fête annuelle de Monestrol (31) le 25 août dernier : celui de contrer la pluie fine écossaise qui assombrissait ce jour-là l’atmosphère de ce paisible village du Lauragais. Alors, gonflé par le courage légendaire qui caractérise les descendants de l’OPVC, nos musiciens ont pris d’assaut la « place de l’apéro » (ainsi nommée par les festejaïres locaux), afin de débuter le siège de la place-forte dès 18h.
(ci-dessous la photo de la plaque implantée réellement dans le village de Monestrol)
C’est avec un traditionnel Cielito Lindo qu’ils ont ouvert les festivités, en bombardant l’assistance d’une avalanche de fa-dièse et de si-bémol, selon le principe bien connu des frappes chirurgicales. La précision des tirs a été suffisante pour toucher rapidement les oreilles et le cœur des belligérants, et la reddition fut immédiate.
Pour fêter l’armistice, les « Entre Nous » ont alors démarré un récital des plus enjoués, poussés par un public conquis et demandeur. Les Paquito, Vino Griego, Pitxuri, ou les Emmène-moi, Etoile des Neiges, et même la Boiteuse de Monestrol se sont enchaînés avec un rythme effréné. Le joli minois de plusieurs Lauragaises a même rougi lorsqu’un répertoire un peu plus paillard a été attaqué, ce qui faillit provoquer plusieurs fois la sortie de route de la trompette de Jérôme ou des baguettes de Florian.
Aux alentours de 21h, le président du comité des fêtes a signé une trêve nécessaire à ce que tous les participants se mettent à table, afin de se voir servir un cochon parfaitement grillé.
Quelques morceaux entrainant ont quand même dispensés à l’approche du fromage à l’initiative de Francis, bien décidé à enfoncer le clou. Mais le coup de grâce a été donné au moment du dessert, quand Gérard s’empara du micro, à la demande générale, pour faire danser les convives sur l’air de « Ipo et tatayé ». Par cette chorégraphie délirante, née de pérégrinations antérieures du côté de Saint-Jory, notre chef d’orchestre communiqua une énergie débordante à l’assemblée ; et ce qui devait être le dernier morceau de la soirée fut suivi de plusieurs rappels, qu’il fallut entonner avec précision malgré l’essoufflement.
Au moment où le DJ local prenait le relai face à un auditoire chauffé à blanc, les « Entre Nous » déposaient les armes dans la nuit étoilée d’un ciel alors parfaitement dégagé. Ils se retrouveront le 7 septembre à l’occasion de la fête du quartier chinois à Lavelanet pour de nouvelles aventures.
(du renfort pour les "Entre Nous")
Ce mardi 14 août, la petite commune ariégeoise de Carla de Roquefort tenait sa fête annuelle sur la place de l'église tout près des ruines de l'ancien château-fort, où les carlésiens et carlésiennes se sont retrouvés pour déguster la monjetado traditionnelle de l'été.
Pour agrémenter l'apéritif et le repas pris à l'ombre des platanes centenaires qu'on avait eu la bonne idée de ne pas élaguer, le dynamique comité des fêtes a choisi de convoquer la banda chalabroise « Entre nous », qui avait sollicité pour l'occasion le renfort de quelques musiciens amis du Pays d'Olmes.
Et c'est avec le brio habituel que nos sympathiques troubadours ont animé cette soirée festive, alternant les valses entrainantes et les rythmes bien connus de l'Ovalie. Les convives de tous âges n'ont alors pas manqué de tomber sous le charme du clarinettiste « Pierrot de Nébias » lorsqu'il a ouvert le mythique morceau « Dans les rues d'Antibes » (Sidney Bechet - 1952), avant d'applaudir à tout rompre le saxo ténor de Serge qui relançait « Les copains d'abord » (Georges Brassens – 1964).
Aux alentours de 23h30, « Entre nous » a salué l'auditoire pour laisser place à la disco-mobile Machprod qui nous a gentiment fourni les photos qui paraissent sur cet article.
Prochaine sortie à Monestrol (31) le 25 août prochain.