Le Cazal a besoin de vous !

Quelques semaines après la visite de Badaluc 49 dans notre belle cité de Chalabre, nous avons pu mettre la main sur des écrits confidentiels.

La rédaction vous propose un retour en image, rien que pour vous !

Allez ! Un dernier copier-coller, puis on va au lit !

http://chalabre.blogs.lindependant.com/archive/2016/08/08/le-fair-play-a-l-affiche-du-bouclier-raymond-fort-220845.html

Une XIIe édition très disputée, enlevée par Bernard Coste, Olivier Garcia et les Cissou Boys de Montpellier.

Samedi 23 juillet, émotion et beau jeu étaient réunis sur la pelouse du stade Lolo Mazon, à l’occasion d’un rendez-vous inscrit depuis 2005 dans le cadre des fêtes du plus prisé des hameaux du Kercorb. Après l’arrivée, le jour d’avant, d’un train en gare du Cazal, le match de rugby organisé pour l’attribution du « Bouclier Raymond-Fort », aura permis d’honorer la mémoire d’un grand serviteur de l’USC XV, disparu le 12 avril 1997.

L'affiche du jour donnait aux footballeurs du FCC l’occasion d’échanger quelques ballons, à la faveur d’un match d’ouverture précédant l’entrée en lice d’un ballon ovale convoité par la jeune garde de l’US Kercorb-Bastide-Peyrat, opposée à une sélection de vétérans en devenir (Over 35 pour les initiés).  

Le bouquet final, fiévreusement attendu par la chambrée ceinturant le Maracana du Tataoubas, sera offert par le duel opposant les « Cissou Boys » de Montpellier, aux « Badalucs » du Kercorb. Un match plein, foisonnant de gestes techniques, lesquels auront relégué au second plan, l’apathie des officiels du club de la « Ressègue ».

Au diapason, Romain et Christian sifflaient le trille final avant d’ouvrir sur Titou Cnocquart, président délégué des Badalucs, pour un hommage à Jean Plauzolles, Patrice Rodriguez et Pierrot Calvet, amis dernièrement disparus. La remise des récompenses permettra à Fabrice Canal, ambassadeur du FCC XI, de remettre un superbe bouquet de fleurs à Alice, fidèle marraine de l'événement, entourée de ses filles, tandis que le Bouclier Raymond-Fort reprenait un billet en direction de la place royale du Peyrou.

Auparavant, était décerné le trophée de la « Passe de maçon » à Philippe Saboye, riche de ses racines cazaliennes (photo ci-dessous), le trophée du « Crochet dévastateur » étant réservé pour l’édition 2017.

Badalucs de la première heure, l’ami « Jeandeu », aidé par Serge et Henri, prenaient le relais avec une distribution de rafraîchissements. Avant que les notes de musique distillées par la banda Entre-Nous, héritière de la mythique banda de l’OPVC, ne guident l’assemblée vers la Grand-Place.

Henri, Serge, " Jeandeu ", les vieilles branches historiques des Badalucs, aux côtés d'Alice, leur marraine.

Fabrice Redon tout en percussion.

Une chouette ouverture, à mettre au crédit de Sébastien Not.

Bernard Gallay, alias Vasco de Gama, alias le Poulpe, ouvre sur Alain Thierry, pour les Cissou Boys de Montpellier. 

Contact imminent entre Titou Cnocquart et Laurent Piquemal.

Une balle grattée par les Cissous, au nez et à la barbe des Badalucs, lesquels sont un peu " short " sur ce coup. 

No stress pour Christian Laffont, arbitre au cœur d'une action, emmenée par Olivier Garcia, avec le soutien de Bernard Coste et Alain Thierry.

Lien vers les albums photo de Momo sur le site de l'Indépendant.

Tout le monde a suivi les péripéties qui ont précédé l'inauguration de la ligne de chemin de fer, mais celle-ci a finalement pu avoir lieu comme prévu le 22 juillet dernier. Depuis cette date, le Cazal dispose bien de la liaison ferroviaire qui lui était nécessaire pour accueillir les 575 convives attendus pour le banquet du lendemain, ainsi que pour les nombreux touristes qui ont visité le hameau durant le week-end.

Mais pour l'instant, nous aborderons la soirée du vendredi.

Un vendredi très 1900 !

Mais cette inauguration ne se fit pas sans peine. En effet, soucieux de défendre jusqu'au bout leur position, les habitants du quartier du Moulin ont occupé les rails, l'air bien décidé à empêcher le passage du train.

Aux commandes de « La Lison », le mécanicien chauffeur Tisto Montjardi a dû faire montre de toute son adresse pour éviter un accident, avant de faire appel à l'actionnaire principal de la société. C'est ainsi que Mikele Denaro-Contante, milliardaire promoteur du projet de chemin de fer, a négocié avec des habitants ZADistes à grands coups de pots de vin. Il n'a pas eu besoin de vider entièrement sa mallette de billets pour convaincre les belligérants de céder et tout le monde s'est retrouvé autour d'un verre pour fêter cet accord inédit.

Ainsi, le charbon pu être chargé dans la chaudière et, musique en tête, le convoi tracté reprit son chemin vers le tour de ville. A chaque gare, la population s'est mêlée aux voyageurs qui descendaient de « La Péro » ou de « La Mineur » pour fêter l'arrivée de ce moyen de transport moderne dans la vieille cité. Toute la jeunesse dorée chalabroise et plusieurs dames de compagnie se sont réjouis de cette nouveauté qui ouvre plein d'espoir pour les échanges commerciaux entre la ville et le hameau du Cazal.

Enfin, le retour vers le terminus du Cazal fut engagé, non sans faire un dernier arrêt à la station provisoire de Saint-Jory située près du stade. Pour le chef de gare, il était temps de terminer la tournée avant un orage soudain qui doucha toutes les envies dansantes des Teuffeurs. Malgré tout, Thomas et sa musique ont résonné une bonne partie de la nuit au bénéfice de quelques festejaïres bien décidés à profiter de la soirée sous l'humidité persistante.

Photos non créditées : Momo ou page facebook de la mairie de Chalabre.