Le Cazal a besoin de vous !

Une tournée d'automne est annoncée pour les badalucs dont la dernière prestation d'envergure a pu être admirée au piemont du Cazal un beau samedi de juillet dernier.

En effet, à l'initiative de deux membres, deux rendez-vous majeurs sont déjà pris :

- à Matemale, le 6 septembre, pour un tournoi de jeu au flag organisé par l'équipe de l'expatrié David Bonnery.

Cette expédition en hautes-terres Donnezanes impose un déplacement de longue durée et un hébergement sur place dans des chalets déjà réservés à Quérigut. La compréhension des épouses sera alors nécessaire pour permettre le sacrifice de nos valeureux combattants bien décidés à défendre l'honneur rugbystique du Quercorb.

- à Blagnac, le 20 septembre, pour un tournoi triangulaire de rugby loisir* organisé par le club d'anciens d'Olivier Carbonneau.

(* définition de rugby loisir : pratique sportive collective proche du jeu de rugby, débutant généralement par une opposition raisonnée entre deux équipes pleines de sentiments amicaux, se poursuivant généralement par quelques accrochages verbaux consécutifs à un plaquage appuyé, débouchant ensuite sur une presque bagarre générale qui précède un coup de sifflet final prématuré ... mais terminant toujours par une belle bringue).

Là encore, le déplacement sera compliqué et les routes sinueuses de la Haute-Garonne imposeront une halte revigorante chez "l'habitant", quitte à passer la nuit d'avant match sous la tente.

Les Badalucs retardataires pour les inscriptions sont priés de contacter rapidement José.

Lorsque la batterie-fanfare de l’Avenir du Quercorb s’est présentée au Cazal pour son traditionnel défilé ce dimanche matin, le public était peu nombreux sur la place préalablement remise à neuf après les festivités de la veille. C’était étonnant car, bien que son activité soit extrêmement saisonnière - c’est le moins qu’on puisse dire puisqu’elle n’effectue de nos jours plus qu’une seule prestation de 15 minutes par an (!), cette formation rassemble habituellement un auditoire fourni et fidèle.

Mais, point d’inquiétude dans les yeux des organisateurs, confiants qu’ils étaient dans le succès de ce rendez-vous convivial très apprécié par les festéjaïres. Ils ne savaient pas encore à quel point ils avaient raison !

Drapeau de la commune libre en tête, le défilé de la fanfare s’est alors élancé dans les rues du hameau dès la fin de l’office religieux célébré dans la chapelle toute proche, pour un tour de ville fédérateur. Un morceau de musique plus tard, c’est un jeune cazalien - de père en fils - nommé Ethan qui a entonné La Marseillaise « a capella » devant un auditoire admiratif. Puis, comme c’est la tradition, tout le monde a chanté l’hymne du Cazal devant le monument aux bons vivants.

C'est Ethan (à droite) qui a chanté La Marseillaise

Il n’en fallut pas plus pour que la population se présente en masse au partage de l’apéritif, certainement retardée par les nécessités de récupération après une soirée déjantée. Mais ça, c’était juste avant le drame bien entendu …

Car une « battle * » jusqu’alors inédite a débuté entre la banda Entre-Nous et des chanteurs confirmés issus du public.

* (battle = bataille en anglais - terme de la culture hip-hop désignant une compétition entre rappeurs, échangeant leurs meilleurs raps spontanés, dont l'issue se juge à l’applaudimètre)

D’un côté, les cuivres, bois et percussions de notre banda préférée enchainait leurs meilleurs succès (Vino Griego, Paquito Chocolatero, Cielito Lindo, …) avec une motivation collective sans faille et un super Tonton Kéké à la baguette.

De l’autre, les Jean-Pierre, Henriette, Michel, Daniel, Suzon, René et bien d’autres, se succédaient au micro pour réciter du Nadau religieusement (« ment ! ment ! ») et un Se Canto poignant ("gnan ! gnan !").

La battle dura si longtemps que le public n’était plus tout à fait en état d’applaudir quand DJ La Furgue décida de poser sa grosse caisse pour diffuser quelques musiques d’ambiance à la sono. La piste de danse fut alors envahie par des danseurs du dimanche, bien décidés à agrémenter la fête avec un bal de jour non prévu au programme. Il fallut les pousser dehors en milieu d’après-midi pour laisser place aux brouettes rutilantes.

Ceux qui n’étaient pas là ce dimanche matin ont eu tort !

(Photos : Momo et Henriette - encore merci à eux)

Comme à son habitude, Momo a été particulièrement doué pour établir un premier bilan de la fête 2014.

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A bientôt pour la suite des informations.

   
Ci-dessous un extrait du journal de bord du chef d’équipage de l’half-track de la 7^ème compagnie du 1^er bataillon de la commune libre, à la page du vendredi 18 juillet 2014.

" 17h30 : A l’heure exacte où les services de renseignement l’avaient estimé, l’ordre de débarquement est donné par le QG. En rangs serrés, les troupes en armes du régiment d’élite de la 7^èmecompagnie du Cazal débutent leur marche vers la ville de Chalabre par le Sud. Il était temps, car tous les soldats commençaient à s'ennuyer et avaient hâte de lancer les hostilités.

17h40 : Plusieurs infiltrations, attaques de flancs, déminages doivent être engagés tout au long du parcours, ce qui nécessite plusieurs « bivouacs » revigorants.

La tension est à son comble, les jambes des militaires les moins expérimentés commencent à trembler. Les premiers parachutages s'avèrent un échec.

19h00 : Les fantassins, appuyés par la force de frappe de l’half-track, parviennent à sécuriser le pont du Blau à temps après 30 minutes de lutte acharnée dans le virage du « château des allemands ». Aucune perte pour l’instant dans les rangs cazaliens et la détermination se lit dans les yeux des plus jeunes.

19h01 : Les charges explosives fixées sur le pont du Blau sont désamorcées par les artificiers. Facile, il suffisait de mettre le fil rouge sur le bouton vert (... ou l'inverse).

19h15 : Contact est pris avec les résistants réfugiés dans les cafés de la ville. La bataille de Chalabre est remportée.

19h16 : Au bras des belles chalabroises, les libérateurs font une fête bien méritée avec la population. Certains militaires ayant fait preuve d’un courage exemplaire, le général DELBOUICH procède à des promotions de grade. Quatre combattants, déjà engagés dans tous les conflits armés depuis plus de 35 ans, seront élevés à un rang d’officier devant une assemblée enthousiaste et sous les honneurs de la musique militaire de Canterate.

21h00 : Un nouvel ordre du QG fixe l’objectif de la fin de journée : il faut libérer le camping du stade Lolo Mazon, préalablement repris par des mercenaires toulousains. La tactique de « La tenaille », propre à la 7^èmecompagnie, fut à nouveau employée : pendant que l’half-track attaque de camping par le sud, un commando est envoyé côté nord à travers champs. La traversée du canal faillit emporter un fantassin mais les troupes à pieds parviennent en encercler le camping.

Inférieur en nombre, le régiment de St Jory n'a pu défendre très longtemps sa position et la tireuse à bière fut logiquement prise par les cazaliens.

Malheureusement, au cours de ce terrible assaut, le sergent-transmetteur du régiment a été atteint par un obus de 51 mm. Il cessa le combat pour recevoir les soins nécessaires et n’a pu rejoindre ses camarades.

22h00 et des brouettes : La victoire finale est fêtée en commun sur la place de la commune libre durant une longue soirée animée par DJ La Furgue et alimentée par la roulante du FCC. Il est temps de se coucher. "

(photos : C. Moralès et facebook)

   
Nombreux d'entre vous ont consulté le blog ces derniers jours pour tenter d'accéder à des photos ou des articles relatant les exploits des festejaïres durant ce dernier week-end de Sainte-Marie-Madelaine.

Malheureusement, fortement occupés par les préparatifs de la fête et toutes les activités de mise en place ou de nettoyage, nos rédacteurs n'ont pu prendre le temps de se mettre devant leur machine à écrire pour vous décrire les festivités.

A partir d'aujourd'hui, la fête étant terminée et bien qu'il reste encore du travail pour remettre le Cazal en état, nous allons essayer de vous résumer le cru 2014 de nos festivités préférées.